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Handhip-hop, quand la danse urbaine devient une thérapie

La danse a un impact autant sur la santé physique que morale. Elle est également considérée comme étant la « langue cachée de l’âme ». Autrefois, pour danser, il fallait nécessairement avoir des jambes. Cependant, l’évolution actuelle permet aux personnes en situation de handicap de « bouger au rythme » comme tout le monde assit sur leur fauteuil roulant.

Une thérapie pour oublier la maladie

Désormais, danser sur des fauteuils roulants électriques comme ceux de chez http://www.acekare.com/ est tout à fait possible ! Bien que cette pratique ne soit répandue que depuis peu, elle a été créée en 1968 en Suède. À cette époque, la danse en fauteuil roulant est un dérivé de la danse de salon et de la danse sportive. Même si elle ne fait pas partie des disciplines disputées dans les jeux paralympiques, elle se pratique dans les championnats d’Europe et du monde.

Le Handhip-hop est aujourd’hui considéré comme étant à la fois un art et une thérapie. Le corps s’exprime à travers la danse. Au départ, le handhip-hop avait été inventé pour occuper les malades. Au fur et à mesure, elle est devenue une démarche de mieux-être et d’accompagnement, jusqu’à devenir une thérapie à part entière. Elle aide les personnes à mobilité réduite à avoir une bonne posture, mais renforce également leur capacité musculaire. Les personnes apprennent à respirer et à maîtriser leur corps.

Par ailleurs, il faut aussi savoir que la danse permet d’améliorer les relations sociales des personnes à mobilité réduite. Du fait de leur différence, les personnes à mobilité réduite sont constamment complexées. Danser en communauté permet justement de dépasser cette situation. Selon la présidente de la Fédération de la danse en fauteuil roulant Elena Lozko, au départ, les femmes n’osent pas se mettre en jupe lors de leur première représentation de peur qu’on ne les juge. Mais au fur et à mesure, elles deviennent plus ouvertes et sont étincelantes sur la piste. La danse les aide ainsi à s’épanouir.

Danser comme tout le monde

Le but principal du handhip-hop est de permettre aux personnes à mobilité réduite de s’épanouir, d’accepter leur corps et de contrôler leur corps. Cette discipline permet quelque part de prôner la tolérance. Pendant leur représentation, les danseurs oublient qu’ils ont un handicap. Ils sont comme par magie emportés vers un nouveau monde. Par leur geste, ils arrivent à transmettre des émotions autres que la compassion au public. Ils sont plus ouverts et ont plus confiance en eux. Ils arrivent à se dépasser et à s’épanouir complètement. Il faut savoir que cette discipline se pratique généralement en couple. L’un étant un danseur « valide » et l’autre une personne à mobilité réduite.

Dans tous les cas, le traitement et les consignes sont le même pour tout le monde. Ceci afin que les personnes avec un handicap ne se sentent pas privilégiées ou défavorisées. Tout est une question de travail, de confiance et d’écoute.
Si vous aimez la danse, prenez des cours de handhip-hop. Vous verrez, la danse peut être libératrice. Qui plus est, elle vous permet d’agrandir votre cercle d’amis.

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