La méditation pleine conscience pour tous.

La méditation de pleine conscience est la première chose vers laquelle je me suis tournée, elle a changé ma vie et j’aimerais partager cette expérience.Pratiquer la méditation de pleine conscience est idéal pour recentrer le psychisme et contrôler les émotions négatives. Le mental est le plus grand ennemi de l’être humain, c’est pour cela qu’il faut apprendre à le maîtriser, sinon, il s’agite dans tous les sens et se laisse entraîner dans un tourbillon infernal de pensées. Sans contrôle, l’esprit est comme un singe qui saute de branche en branche sans jamais s’arrêter. Des études scientifiques ont révélé que la pratique régulière de la méditation de pleine conscience entraîne des changements bénéfiques dans la structure du cerveau et contribue à améliorer la gestion des émotions, du stress, de l’anxiété, des douleurs récurrentes et de certaines maladies chroniques.
La pratique de la méditation de pleine conscience.
Pour commencer, choisissez un endroit agréable et un moment pendant lequel vous serez sûr de ne pas être dérangé. Portez des vêtements confortables, enlevez vos chaussures et prévoyez un pull car il est important de ne pas avoir froid. Au début, pratiquez pendant de courtes séances de 5 à 20 minutes mais de façon régulière et si possible tous les jours à la même heure. Fixez-vous un objectif et persévérez sur le chemin de la plénitude.
Assis sur le sol ou sur une chaise, essayez de vous décontracter, restez le dos bien droit, vos mains posées sur les genoux, fermez les yeux, prenez conscience de votre respiration, du va et vient de votre souffle, de l’air qui entre et sort de votre corps de façon tout à fait naturelle, essayez de rester concentré sur votre respiration et si des pensées viennent à vous, laissez les s’éloigner et revenez à votre respiration, évacuez le dialogue intérieur et videz votre esprit. Chaque fois que votre esprit s’égare, tâchez de revenir à votre respiration, si vous vous laissez distraire au début, ne désespérez surtout pas, c’est tout à fait normal. Méditer c’est rester présent, quand l’esprit est détendu, il atteint la tranquillité.
Mon expérience personnelle de la pratique de la méditation.
En 2015 quand je me suis tournée vers l’apprentissage de la méditation, à vrai dire ce n’était pas la première fois. Passionnée d’ésotérisme depuis toujours, j’étais bien documentée sur le sujet et en théorie, la méditation n’avait plus aucun secret pour moi, je dis bien en théorie. Jusque-là, j’avais participé à de nombreuses retraites sur le sujet à l’Institut Yeunten Ling, centre Bouddhiste Tibétain, situé à Huy en Belgique. Dans ce centre, lors des séminaires, les méditations été guidées par des Lamas dans un cadre magnifique et tout à fait particulier, sur le moment je peux dire que l’expérience était agréable. Le problème c’est qu’une fois rentrée à la maison, le cadre avait disparu et le rituel de la course quotidienne était revenu, il ne me restait plus de temps à consacrer à la méditation. Restée assise à ne rien faire sans culpabiliser alors qu’ il y avait tant de tâches à accomplir était une chose tout à fait inconcevable pour moi. J’ai donc goûté par petits épisodes aux bienfaits de la méditation, pendant plus ou moins 20 ans avant de m’y accrocher réellement. Il y a 3 ans, j’ai commencé par pratiquer 10 minutes par jour, ensuite j’ai prolongé le temps des séances, depuis je me suis penchée vers d’autres types de méditations dont je vous parlerai plus tard, car chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose. La pratique de la méditation peut paraître simple, il suffit d’être là, dans l’instant présent, mais il arrive parfois que des obstacles viennent encombrer la route, seule une pratique assidue peut apporter le bien-être recherché. De même que l’on apprend pas à nager dans un livre, il faut pratiquer la méditation pour avancer.
La méditation expliquée par un sage.
Un grand sage de passage dans un petit village du sud de L’Inde se fait interpeller par un paysan qui lui demande : Dis-moi, s’il te plaît, pourquoi dit-on de toi que tu es un sage ? Et le sage lui répond parce que « quand je mange, je mange, quand je dors, je dors et quand je parle avec toi, je parle avec toi ». Le paysan surpris de la réponse du sage lui répond, moi aussi je peux faire ça, pour autant on ne dit pas de moi que je suis un sage. Non pas vraiment lui réplique le sage parce que quand tu dors, tu rumines tous tes problèmes du passé du présent et du futur, quand tu manges, tu penses déjà à ce que tu feras quand tu auras terminé et pendant que tu me parles, tu penses à ce que tu vas me répondre sans même m’écouter.
Beaucoup de personnes pensent que le bonheur se trouve dans l’avenir, elles courent toute leur vie après leurs buts sans profiter du voyage, elles ont pourtant tout pour être heureuses mais ne l’apprécient pas, alors qu’il suffit de s’asseoir un instant pour profiter du moment présent, ce moment unique qui ne reviendra jamais.